
Le jeudi 10 avril 2023, Monseigneur Bruno ATEBA EDO, évêque du diocèse de Maroua-Mokolo a pris un repas de fête pascale avec les Séminaristes de son diocèse à son évêché
A la manière de Dieu le Père qui manifeste toujours sa présence à ses enfants, Monseigneur Bruno ATEBA EDO, évêque du diocèse de Maroua-Mokolo a bien voulu avoir autour de lui ses séminaristes pour la traditionnelle rencontre. Cette dernière a eu lieu le lundi, 10 avril 2023 à 12 heures précises à la procure diocésaine de Maroua. Le père évêque a bien voulu insérer cette rencontre le lendemain de la pâques pour rehausser la joie de la résurrection du Seigneur dans le cœur de ses fils séminaristes. Les 32 séminaristes et le diacre transitoire, tous en formation au grand séminaire de Maroua ont répondu présents à cet appel. La rencontre s’est déroulée respectivement en trois étapes importantes telles que : l’entretien à la grande salle CDD, la prise de vue à la prairie de ladite procure puis le somptueux repas de pâques à l’Espace de la Fraternité.
L’entretien à la grande salle a constitué le sommet de cette rencontre. Après l’installation ponctuelle et effective des séminaristes, le père évêque à son tour s’est installé. Après la salutation et la prière dite par l’évêque, le doyen des séminaristes en la personne du diacre Daniel Aristian KAIGAMA, à la demande du père évêque a prononcé un discours au nom des séminaristes, suivi de la présentation par niveau académique décroissant. Dans son discours, le doyen a présenté premièrement la reconnaissance des séminaristes pour la présence de leur père évêque autour d’eux. Deuxièmement, il l’a remercié pour ses réponses toujours favorables aux demandes des ministères et ordres chaque année. Troisièmement, le doyen a présenté la doléance des séminaristes : celle d’avoir des stages mensuels ou annuels dans les structures diocésaines pour des expériences diversifiées. Quatrièmement et en fin, le doyen a remercié profondément le père évêque pour sa détermination dans la construction du diocèse en général et son attention inébranlable en ce qui concerne les soins de ses séminaristes. Après avoir clôt son propos, le doyen remis le discours à l’évêque.
Après la réception du discours des mains de doyen, le père évêque a entretenu ses séminaristes sur trois caractéristiques de processus synodal. La première est d’abord l’écoute de la Parole de Dieu. Il a introduit ce point en ces termes : « Si l’Eternel ne bâtit la maison, les bâtisseursb . travaillent en vain » (Ps 127,1). Le père évêque invitait ses fils à faire place au Seigneur dans leur vie, dans la prière et dans la méditation de la Parole de Dieu chaque jour. Le séminariste doit cultiver l’habitude de la prière au jour le jour. Il les a invités à être en rencontre avec le Christ dans l’Eucharistie, à se laisser accompagner par son père spirituel, à se retirer pour le recueillement devant le tabernacle et à développer l’esprit de prière personnelle. Le père évêque a ajouté en disant qu’il faut toujours compter sur le Seigneur. Il a terminé ce point en disant que « le séminariste qui ne veux pas la prière est dangereux ». La deuxième caractéristique soulignée est celle de la marche ensemble. Le père évêque a enseigné à ses séminaristes que marcher ensemble est une occasion d’approfondir l’esprit de communion fraternelle où que le séminariste se trouve (au séminaire, dans sa famille, dans sa communauté, dans sa paroisse, dans son diocèse et partout dans le monde). Tout d’abord, il dit qu’on doit être fier de son identité culturelle parce que chacun a une famille culturelle (Mafa, Mofou, Toupouri, Moundang, Guiziga, Kapsiki, Podoko, Matal, Grand-Sud, etc.
Mais tout en étant fier de son identité culturelle, on doit être ouvert à la diversité, ouvert aux autres cultures et ethnies en formant une famille. On doit rester dans l’accueil des autres, dans la charité fraternelle. La troisième caractéristique en fin est le témoignage de vie. Le témoignage consiste à se consacrer totalement à Dieu, être le signe d’une Eglise en sortie. Témoigner c’est partager l’expérience de miséricorde de Dieu avec les pauvres, les malades, les lépreux et les abandonnés et tous ceux qui souffrent de par le monde entier. Ces trois caractéristiques sont les éléments essentiels qui marquent le socle de processus synodal souhaité toujours par l’Eglise universelle dans sa marche vers le Christ.
Le père évêque, avant de terminer son propos, a encouragé ses fils à avancer dans leur formation et a réconforté ceux qui ont demandé l’admission aux ministères et aux ordres en ces termes « chers fils, j’ai bien reçu vos demandes. Restez patients. Je vous répondrai après le discernement et avec l’aide de l’Esprit Saint ».
En conclusion, il a invité ses séminaristes à être disponibles et à s’imprégner de tous les événements grandioses marquant la vie du diocèse cette année tels que : la retraite annuelle des prêtres du 26 juin au 1er juillet 2023, la dédicace de la Bible en langue Mafa à Mokolo le samedi, 1er juillet 2023, la bénédiction de l’église
Ende la Paroisse Saint Pierre de Douroum le dimanche 02 juillet 2023, et notre Jubilé de Cinquantenaire et la dédicace de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Founangué le samedi, 08 juillet 2023, l’ordination presbytérale le samedi, 15 juillet 2023 dans ladite cathédrale et bien d’autres événements.
L’entretien à la grande salle est suivi directement de la photo de famille à la prairie de la procure et enfin le repas fraternel à l’Espace de la fraternité. La rencontre était inoubliable. Les séminaristes avaient une joie immense et ineffable.
BAVA MANAOUDA Michel, Théo II